samedi 30 mai 2009

Haakon Lie

Lundi dernier est mort Haakon Lie, un des personnages politiques les plus importants de l'histoire contemporaine de la Norvège. Il était né en même temps que le pays, en 1905, et a eu une carrière politique de près de 80 ans. Après avoir survécu à la tuberculose en 1927, il est élu secrétaire du parti travailliste. Il s'engage dans les années 30 ouvertement contre les différentes dictatures en Europe (Allemagne, URSS, Espagne). Figure importante de la résistance norvégienne, il organise la diffusion de bulletins radio pirates après l'invasion de la Norvège en juin 1940. Après une grande vague d'arrestations en Juin 1941, il fuit d'abord en Suède puis en Angleterre où il rejoint le roi Haakon VII exilé à Londres.

Après la guerre il rentre en Norvège et participe activement à la reconstruction du pays. Il mène le parti travailliste aux victoires législatives de 45, 49, 53 et 57 avant de céder la tête du parti en 1969. Depuis il s'était engagé régulièrement dans des batailles politiques comme l'éventuelle adhésion à l'union européenne, ou la tentative de privatisation de Statoil.

Photo: dagbladet.no
Un résumé de sa vie en anglais sur wikipedia

mercredi 20 mai 2009

New York 2 - Statue de la liberté

Un des emblèmes de la ville est la statue de la liberté, la première chose qu'ont vu la plupart des nouveaux émigrants de 1894 jusqu'aux années 50. Elle se trouve dans l'entrée du port, sur la bien nommée Liberty Island (notez le socle en grès de Bentheim... désolé).

On y accède depuis un ferry qu'on prend tout au sud de manhattan, et qui amène à l'ile en environ 20 minutes de traversée. Pendant ce petit voyage on a l'occasion d'observer un panorama sur le financial district.

On débarque sur l'ile par un petit ponton situé à l'arrière.

En faisant le tour de la statue, on en apprend un peu plus sur la construction de la statue de la liberté, la sculpture par Bartholdi, la construction par Eiffel... Et on apprend aussi que le cuivre qui a servi à la construction vient de Karmøy, une ville sur la côte norvégienne entre Stavanger et Haugesund.

Une petite pause au café de la statue de la liberté, où on peut déguster un bon plat typique de la région.

Puis départ pour Ellis Island, une ile juste à côté où débarquaient tous les migrants comme le jeune Vito pour se faire enregistrer sur le territoire.

Ce batiment est devenu un musée interactif sur l'histoire du peuplement américain. On peut vérifier si un de ses ancêtres est passé par là, ou regarder des cartes très instructives qui nous aprennent que c'est le "contact avec les européens qui a apporté les maladies, les techniques de guerre, la mise dans des réserves et la destruction de leur mode de vie", interprétation très américaine de l'histoire.

Et enfin deux petites vues de la statue de la liberté depuis Ellis island.

dimanche 10 mai 2009

New York 1

La troisième étape de notre voyage est New-York, et plus précisément Manhattan. La ville est constituée de 5 boroughs (quartiers): Manhattan (1), Brooklyn (2), le Queens (3), le Bronx (4) et Staten Island (5). Le Bronx est le seul borough sur le continent, Manhattan et Staten Island sont des iles et le Queens et Brooklyn se trouvent sur Long Island, l'île de 200 km de long qui se trouve à l'est. Brooklyn est le borough le plus peuplé avec plus de 2,5 millions d'habitants, à lui tout seul il serait la 4e ville des Etats-Unis. Quant au Queens, il comprend les 2 aéroports les plus proches de la ville: JFK (le gros en bas) et La Guardia (le petit en haut).

source: wikipedia

Pour commencer notre petite visite, voici quelques vues aériennes prises depuis l'empire state building, le plus haut gratte-ciel de la ville qui fut le plus haut batiment au monde de 1931 a 1967. On commence par deux petites vues de dessous du batiment.

On commence par la statue de la liberté, toute petite dans le fond, avec au premier plan la partie occidentale du quartier d'affaire "Financial district".

Une vue plus large du financial district.

Le fameux pont Verrazzano (du nom du premier explorateur à avoir découvert la baie de New-York) qui relie Brooklyn à Staten Island.

Ici un des quartiers les moins connus de Manhattan, alphabet city. Encore mal famé il y a quelques années, il est en ce moment réhabilité mais ressemble encore à une cité dortoir datant de l'époque industrielle.

Une vue plein Nord avec Central Park devant nous, et Harlem de l'autre côté du parc.

L'immeuble Flatiron (fer à repasser) entre broadway et la 5e. Le plan de New-York est très orthogonal sur sa plus grande partie, avec les grandes avenues Nord-Sud et les rues Est-Ouest. On peut noter quelques irrégularités, comme le "village", Greenwich village, où les rues ne sont pas à angle droit et avec des vrais noms. Une autre exception est l'avenue Broadway, qui traverse presque tout Manhattan en diagonale laissant des intersections différentes comme à Times square avec la 7e avenue, ou ici avec la 5e avenue au niveau du Madison Square park.

Une vue vers le Nord-Est et la très chic Upper East Side. On peut apercevoir le Rockefeller center sur la gauche et le célèbre Chrysler building avec son antenne qui en a fait le plus grand gratte-ciel du monde de 1930 à 1931, date de la construction de l'Empire State Building.

Une vue du chrysler Building depuis Lexington avenue, dans Midtown East.

mardi 5 mai 2009

Philadelphie 4

La principale caractéristique de la ville est d'avoir été une ville clé lors de l'indépendance des Etats-Unis. On y retrouve le batiment où la déclaration d'indépendance a été signée le 4 juillet 1776, l'Independence Hall. On retrouve à l'intérieur un fac simile de la déclaration d'indépendance, la déclaration originale se trouvant à Washington aux archives nationales. C'est amusant de noter que, bien que l'exemplaire qui se trouve à Philadelphie soit un faux, il est en fait plus ancien que le vrai document car c'était une version de travail pour les pères de l'indépendance. On retrouve aussi une version de la constitution américaine, signée aussi dans ce lieu en 1787. C'est une des plus anciennes constitutions encore en utilisation. Elle a été inspirée en partie par la constitution corse de ce cher Pasquale Paoli en 1755.


Dans le clocher de ce batiment se trouvait la fameuse Liberty Bell qui a sonné pour rassembler les habitants au moment de la première lecture publique de la déclaration d'indépendance. Cette cloche qui avait un défaut de fabrication (qui a causé sa grande fracture) a été remplacée par la Centennial Bell en 1876, et se trouve maintenant dans un batiment moderne juste à côté de l'Independence Hall.

A l'intérieur, on retrouve aussi l'ancien parlement avec une trentaine de place, le Congress Hall. Il a servi de parlement de 1790 à 1800. C'est la qu'a eu lieu en 1793 la deuxième inauguration du premier président, George Washington. Lors de la deuxième inauguration, celle de John Adams en 1797, ce batiment a vécu la première passation de pouvoir "pacifique" entre deux chefs d'état.

On trouve aussi non loin de tous ces sites historiques un des plus vieux cimetières d'Amérique, le cimetière de Christ Church qui date de 1719. Il a la particularité de se trouver à plusieurs blocs de l'église de Christ Church, fondée en 1695, mais qui a du racheter un terrain un peu éloigné pour agrandir son cimetière. On y trouve les tombes de cinq signataires de la déclaration d'indépendance, dont celle de Benjamin Franklin.