mardi 1 avril 2008

Journée de merde

Mort de Jules Dassin
Une semaine tout juste après Richard Widmark qu'il avait dirigé dans Les Forbands de la nuit en 1950, le réalisateur Jules Dassin s'est éteint à son tour hier en Grèce, pays où il avait élu domicile. Il avait 96 ans.

Sans doute plus connu par la jeune génération (enfin connu est un grand mot) pour être le père du chanteur Joe Dassin, il fut surtout un brillant metteur en scène. Né aux Etats-Unis en 1911, l'homme débute sa carrière cinématographique en tant qu'assistant dans les années 40, Alfred Hitcock. Il est ensuite recruté par la Metro Goldwyn Mayer qui lui offre l'opportunité de tourner son premier long-métrage Nazi Agent. Petit à petit, il se spécialise dans le film noir et le film de casse auxquels il offre quelques diamants noirs : Les Démons de la liberté, La cité sans voiles, Les bas-fonds de Frisco

Lors de l'apogée du maccarthisme durant les années 50, Jules Dassin est obligé de quitter les Etats-Unis, faute à ses opinions politiques, jugées dérangeantes pour l'époque. Malgré cela il continue de signer en Europe des œuvres majeures telles que Du Rififi chez les hommes (Prix de la mise en scène en 1955 à Cannes) et Celle qui doit mourir. Parmi ses autres films connus citons Tokapi et Les Promesses de l'aube.

C'est donc encore un grand monsieur du 7ème art qui nous quitte en ce début d'année meurtrier (et sans canicule !). A ce train là, il va plus nous en rester.

source: http://www.cinema-france.com/

Aucun commentaire: